Le printemps et les chasseurs

Ce matin, c’est le printemps. Je marche au bord de la rivière qui est gonflée de toutes les eaux des dernières pluies. Assoiffée de rencontre, elle accélère sa course, se précipite vers le fleuve dans lequel elle se jette. Plus que quelques mètres : ça y est, ils se rejoignent et se fondent. La rivière … Lire la suite Le printemps et les chasseurs

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Essentiel

Ce matin, de retour du supermarché, j’en étais encore tout abasourdie. Ébaubie par les choix de fermetures de rayon. Les colorations pour cheveux, c’est non. Le gel pour assagir les mèches rebelles, c’est oui. Les petites culottes, c’est non. La vaisselle décorée, c’est oui. Les boîtes pour conserver la nourriture, c’est non. La pelle et … Lire la suite Essentiel

Vivre ici, désirer l’ailleurs

Être en suspens. Avoir un mal fou à défaire ses cartons. Garder cinq ou six grosses valises. Au cas où. Avoir la bougeotte. Redouter la routine. Craindre l’enkystement. Se sentir nomade, au fond. Génétiquement. Malgré tout, s’installer. Décider de vivre ici. Acheter. Meubler. Rester. Et désirer l’ailleurs, ardemment. Contradiction. Insoluble tiraillement. Vouloir être comme tout … Lire la suite Vivre ici, désirer l’ailleurs

Corona. Vis. Ruse.

Depuis quelques jours, tu viens de découvrir que non, les méchantes choses ne s’attaquaient pas seulement aux pauvres petits Africains sans défenses et que toi, européen verni, européenne insouciante, tu pouvais aussi être touché-e par le malheur. Allez, au fond de toi, tu le savais déjà. Seulement, tu préférais ne pas y croire, te penser … Lire la suite Corona. Vis. Ruse.